Biographie

Né en 1981 à Akouda en Tunisie, Fakhri El Ghezal est un artiste visuel et cinéaste indépendant tunisien, dont la pratique inclus la photographie argentique, la vidéo, la peinture, le dessin et la calligraphie ou encore des hybridations entre ces mediums. Entre 2008 et 2021, il a été peintre pyrograveur sous le pseudonyme "Ibrahim Màtouss". A partir de 2016, il a pratiqué la calligraphie et le tag sous le pseudonyme [Weld Hlima].

 

Dans l'oeuvre de El Ghezal, " il s'agit toujours de la lumière, de la manifestation par la lumière et dans la lumière ", écrit l'auteur et philosophe marocain Arafat Sadallah. La lumière qui surgit à travers des dispositifs de la mémoire enfouie, des traces révolues et révélées. Dans son texte « Traces, le travail photographique de Fakhri El Ghezal (2012) », Ismaël écrit « La photographie travaille le corps de celui qui la travaille, dans une résonnance perpétuelle, dans un incessant va-et-vient entre la mémoire de la chair et la chair de l'image. Les images aussi sont des traces évanescentes sur la peau de la photographie. Visages et images. Corps et photographies. Ce sont les deux pôles autour desquels tourne de façon obsessionnelle le travail photographique de Fakhri El Ghezal. Dans un lent et long mouvement de pioche qui se lève en l'air puis plonge dans la terre. D'année en année. Les mêmes gestes duels d'ensemencement par la blessure. Puis, la patience fertile de laisser le temps au fruit d'apparaître lentement. Et de le récolter. A chaque fois le même. A chaque fois différent. Aller et revenir. Visages et images. Corps et photographies. Noir et blanc. Politique et intime. Fiction et documentaire. Le soi et l'autre.»

 

Fakhri El Ghezal est diplômé en Arts Plastiques de l'Institut Supérieur des Beaux-arts de Tunis et en Art et Communication de l'Institut des Beaux-Arts de Nabeul. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals, foires et expositions internationales, dont les Rencontres africaines de la photographie à Bamako, la Documenta Fifteen de Kassel, au New Museum à New York, et au MUCEM à Marseille ainsi que le centre d'art vivant de Tunis. Il a également participé aux rencontres cinématographiques de Carthage en Tunisie, au Locarno Film Festival en Suisse et au festival du court métrage ce Clermont-Ferrand en France.

Présentation

Né en 1981 à Akouda (Tunisie), Fakhri El Ghezal est photographe et cinéaste ; il est peintre sous le pseudonyme d'Ibrahim Màtouss et calligraphe/tagueur sous le pseudonyme de Wéld Hlima. Il est diplômé en Arts Plastiques de l'Institut Supérieur des Beaux-arts de Tunis et en Art et Communication de l'Institut des Beaux-Arts de Nabeul.

En 2018 le projet Weld El Gannériya reçoit le prix de la fondation Olfa Rambourg tandis que le court métrage documentaire Ahlou Al Kahéf est soutenu par la fondation Rosa Luxembourg (« Ten views on migration ») et il est sélectionné au Locarno Film Festival en Suisse, aux Rencontres cinématographiques de Carthage en 2019, au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en France et à Gabés Cinéma Fen où le film reçoit le prix du meilleur court métrage.

Chez Fakhri "La photographie travaille le corps de celui qui la travaille, dans une résonnance perpétuelle, dans un incessant va-et-vient entre la mémoire de la chair et la chair de l'image. Les images aussi sont des traces évanescentes sur la peau de la photographie. Visages et images. Corps et photographies. Ce sont les deux pôles autour desquels tourne de façon obsessionnelle le travail photographique de Fakhri El Ghezal. Dans un lent et long mouvement de pioche qui se lève en l'air puis plonge dans la terre. D'année en année. Les mêmes gestes duels d'ensemencement par la blessure. Puis, la patience fertile de laisser le temps au fruit d'apparaître lentement. Et de le récolter. A chaque fois le même. A chaque fois différent. Aller et revenir. Visages et images. Corps et photographies. Noir et blanc. Politique et intime. Fiction et documentaire. Le soi et l'autre."

L'oeuvre visuelle de Fakhri El Ghezal a été présentée dans de nombreux festivals et foires, lors d'expositions nationales et internationales, à l'instar des Rencontres Africaines de la photographie de Bamako, le Festival du Cinéma Africain de Tarifa, en Espagne, au Beirut Art Center au Liban, au CCCB à Barcelone, aux Halles de Schaerbeek et au KVS à Bruxelles, au Abou Dhabi Art Fair, au New Museum à New York ainsi qu'au Mucem à Marseille et au Centre d'art vivant de Tunis.

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